le journal du gloppeur

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Mot-clé - finance publique

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mardi, juin 21 2011

à quoi bon subventionner les énergies renouvelables ?

l'industrie aéronautique et le secteur aérien ont connu une croissance importante depuis le début du 20e siècle. grâce ou à cause de la générosité de l'Etat et des collectivités : exonération de taxe sur le kérozène pour les compagnies aériennes, subventions de fonctionnement et d'investissement pour le maintien de l'activité aéroportuaire, subventions d'exploitation pour l'ouverture ou le maintien de lignes aériennes, etc. Et si ça ne suffit pas à équilibrer les comptes, on fait comme le Conseil général de la Marne et on allonge près de 10M€ supplémentaires en 2011.
généralement, il est admis que la collectivité doit soutenir financièrement les activités émergentes pour assurer leur "décollage". le problème, c'est que le secteur qui bénéficie d'un avantage fiscal fait pression pour que les aides soient pérennisées et il est politiquement plus facile de voter le maintien d'une aide que sa suppression..

[sans transition] c'est ce qui m'incite à penser qu'on doit être particulièrement attentif à la gestion des finances publiques. prenons l'exemple de la filière photovoltaïque. elle est soutenue fiscalement (via un crédit d'impot) et bénéficie également d'un tarif de rachat attractif permettant de relever le taux de rendement de l'investissement. quand le gouvernement décide de réduire la voilure des aides à cette filière, on entend les cris du lobby du solaire. évidemment, cette décision va ralentir sérieusement le développement de la filière. en fait je m'interroge sur l'intérêt de subventionner le solaire par exemple quand on subventionne aussi l'éolien et plus largement encore le nucléaire.
  • subventionner davantage le nucléaire que les renouvelables, c'est lui fournir un avantage en réduisant son prix relatif.
  • subventionner également les différentes filières, ne fournit d'avantage évident à aucune mais réduit artificiellement le prix de l'énergie et donc l'intérêt de réaliser des économies d'énergie.
alors au final, est ce qu'on n'aurait pas plutôt intérêt à relever fortement les prix relatifs de l'énergie nucléaire et des énergies fossiles - par la taxation ou l'instauration de quotas négociables - en vue de leur sortie progressive.. et de réévaluer dans la foulée l'utilité de subventionner les énergies renouvelables ?..

vendredi, juin 2 2006

Les collectivités territoriales face au défi énergétique

Le changement climatique aura mis longtemps à s'imposer comme une donnée dont le caractère inéluctable est reconnu par une large partie de la communauté internationale. Des changements importants sont d'ores et déjà observés. Dans le même temps, les réserves d'énergies fossiles diminuent et leurs coûts vont en croissant. Les prix des hydrocarbures pour se chauffer et se déplacer risquent de grimper et de remettre en question des habitudes prises depuis des décennies.

Pour les élus, l'heure est venue de conduire une politique massive et diversifiée afin de limiter le choc climatique auquel on assiste - à défaut de pouvoir inverser la tendance. Comme les déchets, l'énergie était une ligne budgétaire, c'est devenu une compétence. Les collectivités locales et l'UE, comme nous allons le voir, savent se montrer innovantes.

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vendredi, janvier 21 2005

Une baisse d'impôt sur le revenu en 2006?

Notre Jean-Pierre ministre a déclaré il y a peu qu'il allait engagé une nouvelle baisse de l'impôt sur le revenu dès 2006 afin de respecter les engagements pris par notre Jacques président en 2002. L'engagement qui était pris : une baisse de 33% de l'impôt sur le revenu. Jusqu'à présent, la baisse cumulée n'a pas dépassé les 10% en deux ans. Il reste donc, à peu de choses près, le double de la baisse déjà réalisée à engager - en deux ans.
Or voilà trois ans que nous ne respectons plus les règles européennes pour nos finances publiques et les deux années à venir risquent d'être critiques.
Alors soit Jean-Pierre ment et raconte des histoires et il n'y aura pas de baisse de l'impôt - ce qui ne serait pas un mal - soit il tient à réaliser les promesses de Jacques et on se dirige vers une forte détérioration des finances publiques et une perte sévère de crédibilité aux yeux de nos partenaires européens.