pour des régions bio
Par Vincent le gloppeur le samedi, avril 29 2006, 20:32 - Politique - Lien permanent
le week end dernier, je suis allé à Paris assister à la coordination des JV. ça fait tout drôle de visiter la Chocolaterie, qui ressemble un peu à un labyrinthe sur trois étages :-)
on a abordé différentes thématiques (la relocalisation de l'agriculture, les drogues, la gestion urbaine et les banlieues, les expériences anti-CPE..) mais l'une d'elles m'a particulièrement intéressé : la constitution de régions bio.
on a abordé différentes thématiques (la relocalisation de l'agriculture, les drogues, la gestion urbaine et les banlieues, les expériences anti-CPE..) mais l'une d'elles m'a particulièrement intéressé : la constitution de régions bio.
l'idée de l'intervenant serait de faire de la région IdF une région bio et le succès du programme faciliterait aux autres régions de suivre le chemin tracé par les visionnaires fanciliens.. j'avoue que le raisonnement m'a un peu agacé, pourquoi l'IdF serait plus capable qu'une autre région pour avoir un effet domino sur les autres? à bas les jacobins centralisateurs et parisiens :P
m'enfin, cette critique formelle mise à part, j'ai trouvé l'exposé fort intéressant. pourquoi donc constituer des régions bio?
l'exemple de Münich :
Dès les années 60, le développement de l'agriculture intensive a conduit à une présence croissante des nitrates et des pesticides dans l'eau. Il y a deux solutions à ce problème : la dépollution de l'eau ou la réduction des pollutions en amont.
la ville a opté pour la seconde option et a financièrement incité les exploitants agricoles à adopter les principes de l'agriculture biologique. les effets de cette politique sont remarquables : l'eau est nettement moins polluée, l'eau de Münich est aujourd'hui proche de la qualité des meilleures eaux minérales.
qu'en est-il du coût de cette politique? les incitations aux agriculteurs coûtent aux contribuables environ 0,01/m3 d'eau potable alors que le seul coût de la dénitrification en France est environ 28 fois plus élevé.
un peu d'économie : au contraire de Pigou qui a développé l'idée de taxation du pollueur (principe du pollueur-payeur), Coase écrivait qu'il peut être plus efficace de rémunérer un pollueur pour qu'il réduise le niveau de pollution pour in fine améliorer le bien-être social. en voilà un bon exemple ;-)
m'enfin, cette critique formelle mise à part, j'ai trouvé l'exposé fort intéressant. pourquoi donc constituer des régions bio?
l'exemple de Münich :
Dès les années 60, le développement de l'agriculture intensive a conduit à une présence croissante des nitrates et des pesticides dans l'eau. Il y a deux solutions à ce problème : la dépollution de l'eau ou la réduction des pollutions en amont.
la ville a opté pour la seconde option et a financièrement incité les exploitants agricoles à adopter les principes de l'agriculture biologique. les effets de cette politique sont remarquables : l'eau est nettement moins polluée, l'eau de Münich est aujourd'hui proche de la qualité des meilleures eaux minérales.
qu'en est-il du coût de cette politique? les incitations aux agriculteurs coûtent aux contribuables environ 0,01/m3 d'eau potable alors que le seul coût de la dénitrification en France est environ 28 fois plus élevé.
un peu d'économie : au contraire de Pigou qui a développé l'idée de taxation du pollueur (principe du pollueur-payeur), Coase écrivait qu'il peut être plus efficace de rémunérer un pollueur pour qu'il réduise le niveau de pollution pour in fine améliorer le bien-être social. en voilà un bon exemple ;-)
Commentaires
A noter qu'en IDF, contrairement à ce qu'on pourrait penser, 50% du territoire est couvert par l'agriculture.
L'IDF est donc dans la moyenne française à ce niveau. Par contre, la densité de la population est de plus de 900 habitants au km², ce qui fait que l'IDF est dépendante en produits agricoles.
T'as mit une semaine à faire ton compte rendu ?!? ;) moi j'en ai pas fait c'est mieux :-P
à Tonio : j'étais parti pour faire tout un roman, le départ de Lille après avoir oublié une banane déjà un peu brune un vendredi midi sur le bureau d'une collègue, la traversée de Paris avec mon barda sur le dos, la faim, le falafel spécial de la rue des rosiers, la fraude dans le RER, la capacité d'un garçon de Noyon dans l'Oise à être lourdingue sans limite même à 4h du mat', le plaisir de rencontrer enfin en chair et en os quelques personnes, le repas avec Nadji dans un resto indien que je déconseille à quiconque veut bien manger (faites gaffe à bien avoir droit à du nan et pas devoir payer en sus :P), dans la rue croiser Ali Bounik (vu dans 10ème chambre, instants d'audience de Raymond Depardon) à deux pas de la Gare du Nord..
@ Vincent le gloppeur : Eh bien voilà ce que je voulais lire !! en passant, l'écolo en rollers te salut !
kikou chichounet j'arrive pas a voir les fotos de la chocolaterie le lien marche pas smif!!!!
arranges moi ça mister pro!!!kisssssssssssssssssssss
en même temps, j'attendais un signe pour supprimer cette galerie et faire quelque chose d'intégré au blog.. c'est ça le signe?
lol et la lumière fut (peut être!!)