Une partie de la gauche estime qu'une victoire du oui l'empêcherait de mener une politique alternative car elle serait corsetée dans l'ensemble des contraintes européennes (déclaration de Daniel Bensaïd de la lcr).

ce qui est marquant là encore, c'est que l'on puisse être persuadé que préférer le traité de Nice au TCE permettra de sortir des exigences européennes en matière de maîtrise des finances publiques et de la stabilité des prix. c'est d'autant plus marquant, que le traité de Nice offre moins de possibilités de changement des politiques économiques en Europe.
D'ailleurs, ce refus de la "contrainte européenne" m'amène à penser ce que j'écrivais dans mon article sur l'étrange position adoptée par le fn dans cette campagne. si l'on refuse toute politique libérale, pourquoi ne pas songer à quitter l'Union européenne dont les fondations reposent sur l'idée d'un espace européen économique et social unifié et ainsi profiter de l'opportunité de sortie qu'offre le TCE pour enfin pouvoir conduire une "vraie politique de gauche" ?